De 68 à 2006 : la France débout contre le capital


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De 68 à 2006 : la France débout contre le capital
Un fois encore nous voyons la Sorbonne occupé par des étudiantes, l’invasion du campus par la police anti-émeute et un appui assez large de la parte de la mouvemente syndicale. En 1968 un soulèvement similaire a commencé en manifestant contre les mauvaises conditions dans les universités et finit par mettre en question le système économique en soit. Comment un mouvement de quelques étudiantes était-il capable de provoquer une grève générale nationale et des nombreuses occupations des usines qui posait la plus grande menace au système capitaliste jamais vue par la cinquième république ? Pourquoi il n’a pas réussi de remplacer le gouvernement ? Quelles sont les similarités avec le mouvement d’aujourd’hui ?
L’état français à l’époque
Il n’est pas possible de comprendre les éventements de mai 68 sans comprendre que la France de Charles de Gaulle était un état beaucoup plus centralisé, répressif et autoritaire que la reste de l’Europe de l’ouest à l’époque. On dirait que normalement la classe dirigeante gère un état capitaliste moderne avec un combinaison de la force et la consente : c’est-à-dire que certaines représentants des classes subordonnés sont accordé un place dans la système afin de contrôler les chicanes entre les classes. En France ce n’était pas le cas. De Gaulle avait un virtuel monopole de pouvoir. Pour leur part, la classe ouvrière française était le moins payé en Europe de l’ouest ainsi que le plus taxé et par conséquence les travailleurs sentait plus exclu de la système économique. En même temps, les années soixante ont vécu une grosse expansion des universités tandis que la modernisation du capitalisme a crée des nouveaux besoins technologique et le système avait besoin d’un main d’ouvre plus éduqué. Malgré ça, le gouvernement n’avait pas de volonté de fournir les ressources nécessaires, alors les conditions universitaires (notamment dans les nouvelles institutions comme Nanterre à Paris) était très mal. Tout ça veut dire que la France était un chaudron d’explosifs prêt à s’exploser.
Les manifestations étudiantes
L’étincelle est venue des étudiantEs. En mars 1968 les étudiantEs de Nanterre ont occupé les bureaux de l’administration en protestant l’harcèlement par la police d’une manifestation contre la guerre en Viêt-Nam. Seulement 142 personnes ont participé dans l’occupation mais ils ont formé un comité anti-impérialiste nommé le « Mouvement du 22 mars » qui avait comme but de mobiliser le maximum nombre d’étudiantes pour protester contre la guerre. Le groupe organisait une journée anti-impérialiste la semaine prochaine. Les autorités ont répondu par la fermeture de l’université entière pour un période de deux jours. En réaction, plus que 1200 étudiantes ont occupé l’amphithéâtre le mardi suivant pour continuer les discussions. Quand le mouvement a annoncé leur prochain éventement en mai, la police a arrêté un de ses principales porte-paroles. 400 étudiantEs rendirent à la Sorbonne pour le protester. Un fois encore, l’administration annonçait la fermeture de l’université et appelé la police qui a procéder d’arrêter tout les manifestants. Selon Chris Harman :
Bientôt, ils étaient 2 à 3000 étudiants à se rassembler autour du cordon de police. La police répliqua en manoeuvrant pour ‘nettoyer’ les rues - elle frappa à coups de matraques quiconque ressemblait à un étudiant et aspergeait tous les groupes de gaz lacrymogènes. Quelques étudiants se défendirent en descellant des pavés. L’idée se propagea. Il fallut quatre heures à la police pour reprendre contrôle du quartier, blessant cent manifestants et passants dans l’opération. L’ampleur de la répression choqua même ceux qui étaient hostiles ou indifférents à la minorité d’étudiants militants.
Le mouvement a grandit rapidement. Les associations étudiantes et les syndicats des professeurs appelaient à une grève le lundi suivant. À Paris, 30 000 étudiantEs de tout niveaux, ainsi que des professeurs ont marché vers la Sorbonne. La police les a bloqué et le résultat était d’autres combats de rue, qui a laissé 739 manifestants blessés. Le lendemain on a vue 50 000 personnes marchait 30km à travers Paris. Et le mercredi, les dirigeants des syndicats parisiens et des parties de la gauche se sont adhérés aux manifs pour la première fois.
La réponse syndicale et la réponse de la gauche
Si les dirigeants syndicaux étaient timides d’appuyer un mouvement dirigé par un leadership hors de leur contrôle, les partis de gauche étaient dix fois pires. Le Parti communiste français (PCF) a dénoncé ce qui ils ont perçu comme des actions des « groupuscules ». Finalement la raison pour lequel ils ont décidé de prendre part des actions était la pression faite par leurs membres inspirés de l’action et courage des étudiantEs. Comme on a vue tantôt, la classe ouvrière était tellement réprimée en France, et les actions des étudiantes a suivi un période de défaits pour les travailleurs, incluant des grèves longues, amères et parfois violents.
Vers la grève générale
Petit peu par petit peu, le mouvement s’est rentré dans les usines. Tout a commencé à Nantes à l’usine Sud-Aviation où les travailleurs ont décidé de ne pas revenir au travaille après le fin de leur grève de 15 minutes hebdomadier. Cette nuit-là, 2000 travailleurs se barricadèrent dans l’usine.
Le lendemain, après d’avoir lu l’histoire de Sud-Aviation, les travailleurs de l’usine Cleon manifestaient devant les fenêtres de l’administration. Quand le directeur a refusé de les rencontrer ils ont bloqué les entrées des locaux pour empêcher les dirigeants de sortir et l’occupation commençait. Le lendemain des dizaines d’occupations d’usines suivait : Lockheed, Renault et d’autres compagnies industriels. Par vendredi on pouvait conter :
Toutes les usines Renault, presque toute l’industrie aérospatiale, la totalité de Rhodiaceta et le mouvement s’étendait à l’industrie métallurgique de Paris et de Normandie et aux chantiers navals dans l’ouest. Ce soir-là, une semaine après la nuit des barricades, les cheminots commencèrent à occuper les dépôts, assurant ainsi que le mouvement continuerait pendant le week-end. Le lundi, les grèves s’étaient propagées aux compagnies d’assurance, aux grands magasins, aux banques et à l’imprimerie - où les syndicats décidèrent que les quotidiens continueraient de paraître, mais pas les hebdomadaires. En l’espace de deux à trois jours, neuf à dix millions de personnes étaient en grève.
Le gouvernement était en crise totale : pas capable de discipliner les étudiantes ni la classe ouvrière : même les travailleurs qui faisaient les grèves illégaux n’était pas punit. L’économie française a complètement arrêté de fonctionner. Et le mouvement n’était pas confiné aux secteurs conventionnels :
  • Le 25 mai, il n’y avait à proprement parler même plus de services télévisés normaux. Les journalistes et le personnel de la production avaient cessé de travailler pour protester contre la censure des informations relatives aux grèves par le gouvernement
  • des architectes occupaient les bureaux de leurs employeurs en dénonçant la régulation de leur travaille
  • des étudiantes médicales et internes déclaraient la fin de la vieille organisation hiérarchique dans les hôpitaux
  • des étudiants en art et des peintres occupèrent l’Ecole des Beaux-arts pour en faire un centre pour la production collective de milliers d’affiches pour soutenir le mouvement
  • certains réalisateurs se retirèrent du festival ‘compétitif’ de Cannes et discutèrent sur les moyens de sauver l’industrie du cinéma de la recherche du profit et des monopoles
  • des footballeurs professionnels occupèrent le siège de la fédération de football
Le gouvernement n’était pas capable d’acter. Même la police n’était pas tout à fait fiable : le gouvernement avait peur qu’ils désobéiraient les ordres d’attaquer un mouvement aussi populaire. De Gaulle présentait un accord avec le mouvement : les accords de Grenelle offrait un augmentation de la salaire minimum de 35% et un augmentation d’autres salaires de 7%. Pour le plupart, les syndicats votaient pour l’accord même s’ils ont décidé de rester en grève.
La fin
Le dénouement est venu le 29 mars quand 500 000 personnes marchaient dans les rues de Paris en faveur d’un « gouvernement populaire et démocratique. » Cette nuit-là, de Gaulle fuyait Paris. Des rumeurs circulaient qu’il avait démissionné. S’il y avait un moment de défier le pouvoir, c’était ce moment-là. Mais il n’y avait aucun groupe capable de mener une telle lutte. Les partis de gauche, incluant le Parti Communiste, étaient plus intéressés en trouvant une place dans le système parlementaire. Pour leur parte, les étudiantEs révolutionnaires était divisée en deux camps : ceux qui voyait tout en terme de politique étudiante, et qui appuyait un espèce de « pouvoir étudiante » autonome de la classe ouvrière qu’ils ont perçue comme un classe « privilègé » et « achetée ». Mais sans l’appuie des travailleurs les étudiantes n’avez pas le pouvoir de forcer le main du gouvernement ni de le remplacer. Le deuxième groupe était les Trotskistes, Maoïstes et anarchistes qui voulaient faire des liens avec la classe ouvrière, mais qui étaient trop petit d’être capable de tirer les travailleurs de leurs dirigeants réformistes.
Le lendemain, de Gaulle s’est retourné à Paris après avoir visité le chef de l’armée, général Massu en Allemand. La machine Gaulliste commençait l’organisation d’une grosse manifestation de soutien au régime à Paris. En même temps que l’armée se rassemblé autour de la ville. De Gaulle s’exprimait à la radio et à la télévision qu’il était prêt d’utiliser tout moyens de combattre le « communisme totalitaire. » Il dissolvait le parlement et appelait à des élections.
La gauche l’a dénoncé comme déclaration de guerre civile. Mais aucun parti ou syndicat n’était prêt à répondre avec une contre-déclaration. Au lieu, ils ont appuyé l’appelle à des élections, ou ils ont vue une place à la table de pouvoir. Des milliards d’étudiantes essayaient de continuer la lutte, mais dans l’isolation ils n’ont pas eu le même rapport de force qu’il y a un mois. Maintenant, la police était prête à les battre, et la répression qui suivait a causé plusieurs mortes.

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